LE CONGRÈS DU SNCL DE MAI 2016
CONDAMNE :
- le manque d’ambition du ministère concernant l’identification des GRETA dans le panorama de la formation continue,
- le caractère anecdotique de la formation continue des adultes dans le panorama global de l’éducation nationale,
- la gestion de tous les personnels intervenant en GRETA non fondée sur le principe d’égalité amenant à des situations de stress et de démotivation,
- une gestion des ressources humaines opaque sans consultation automatique des représentants des personnels,
- la suppression systématique des postes gagés enseignants réduisant la capacité d’anticipation et de réaction,
- la non application des textes nationaux et les libertés prises par les responsables académiques ou locaux,
- l’insuffisance de la formation des chefs d’établissements dans le domaine de la formation continue des adultes,
- un système d’indemnisation dépassé et inéquitable de certains acteurs : chefs d’établissement, gestionnaires, chefs de travaux,
- une remise en cause du référentiel professionnel des conseillers en formation continue (CFC) conduisant à une réduction de leur champ d’actions,
- la systématisation des fusions de GRETA.
REVENDIQUE :
- le respect par l’Etat, employeur des personnels GRETA, des mêmes droits garantis que les personnels exerçant en formation initiale,
- Une communication claire et appuyée de l’Éducation nationale vers le grand public et le monde économique,
- une réelle évolution des GRETA vers un statut EPLE leur conférant une véritable structure juridique,
- une cohésion renforcée entre formation initiale et formation continue au niveau national,
- un mémoire annuel établi par le ministère s’appuyant sur un bilan financier et un bilan social,
- un contrôle effectif des activités GRETA par une autorité académique affirmée,
- une direction de GRETA totalement dédiée au sein d’un EPLE dédié,
- une définition précise des missions de tous les acteurs,
- des règles de gestion des ressources humaines clairement définies par le ministère et ne portant pas interprétation, en particulier concernant la qualification des heures,
- un alignement des obligations de service des contractuels formation continue sur ceux de la formation initiale (648 h),
- une déclinaison des règles de gestion des ressources humaines en académie au travers des commissions paritaires,
- l’harmonisation des recrutements des personnels contractuels et de leur gestion de carrière,
- la suppression des IPDG (indemnités des Personnels de Direction et de Gestion) en l’état actuel et leur remplacement par une indemnité d’établissement s’appuyant sur l’activité réalisée et à répartir par le conseil d’administration de l’établissement réalisateur,
- une formation spécifique auprès des chefs d’établissement en matière de formation tout au long de la vie (FTLV),
- la prise en compte de la dimension formation continue dans l’écriture des contrats d’objectif et dans l’évaluation des personnels de direction,
- la réduction des charges patronales sur postes gagés pour se positionner sur le marché concurrentiel de la formation continue,
- la nomination d’un inspecteur général identifié Ingénierie de Formation,
- la création de l’agrégation CPIF (Coordination Pédagogique et Ingénierie de Formation) pour donner suite au CAPLP et CAPES de cette discipline,
- la revalorisation et la transformation de l’indemnité formation continue des conseillers en formation continue en NBI,
- la reconnaissance des conseillers en formation continue en leur qualité d’agents de développement, laquelle s’appuie sur le référentiel métier en 4 blocs de compétences et qui ne doit pas être confondue avec les champs d’activité des techniciens commerciaux.
DEMANDE AU BUREAU NATIONAL ET À L’ENSEMBLE DES RESPONSABLES DU SNCL :
- de sensibiliser les personnels en activité sur l’existence des activités de formation continue des adultes au sein de l’Éducation nationale,
- de participer autant que possible à tous types d’actions à mener pour défendre les personnels engagés dans ce champ d’activités,
- de rappeler en permanence à leurs différents interlocuteurs que la formation continue de l’Éducation nationale est une composante pleine et entière méritant la plus grande attention,
- de réaffirmer notre attachement au service public de formation continue des adultes,
- de veiller à la bonne application de toutes les règles de gestion des ressources humaines et budgétaires.