J'attendais aujourd'hui, jour de formatage, pour en toucher un mot à la CNARELA ; toutes les attitudes sont utilisées : boycott total, lecture d'un texte d'opposition, envoi de courrier au recteur pour signaler le refus et ses raisons, "pourrissage" des réunions et formations par des questions nombreuses et variées, refus de participer aux ateliers sur les EPI et l'AP, refus de regarder les diaporamas de propagande dénoncés comme tels, inertie totale ou désordre total. J'ai recensé pour le moment environ une trentaine d'établissements entièrement réfractaires, et une vingtaine d'autres où des actions sont en cours (sachant qu'il y a quatre départements dans l'Académie et que la collecte d'informations est parfois difficile ...).
D'autre part, tous les professeurs de Lettres Classiques sont "invités" dans trois réunions prévues pour les différents bassins les 2, 9 et 16 décembre après midi. L'AGAP a mis en place une double stratégie pour y répondre : une moitié des adhérents et de collègues pas encore adhérents se rendra dans les réunions pour poser des questions et affirmer leur refus de la réforme, une autre moitié boycotte les réunions et envoie des courriers aux IPR pour motiver leur refus d'anticiper la réforme (je leur ai proposé un courrier-type). Pour l'instant il y plus de quarante adhérents qui m'ont répondu (extraordinaire !) et je fais des listes car je vais m'organiser pour aller au moins dans deux des réunions.
Académie d’Aix-Marseille