« Pour les enseignants qui arrivent en éducation prioritaire, il serait bien d'alléger leurs obligations de service de deux heures pour leur permettre de continuer à se former et de s'adapter », a-t-il déclaré, ce jeudi 17 octobre. « On voit bien que jouer sur les primes et la mobilité n'a pas marché» pour attirer des professeurs motivés et les faire rester, estime-t-il.
Quelques jours après, le ministre Vincent Peillon a indiqué souhaiter, lui-aussi, l’instauration de décharges de service pour les enseignants en zone d'éducation prioritaire : « Dans l'Éducation nationale, il y a des décharges de service et une forme de pénibilité reconnue dans les lieux dits 'd'excellence' mais la pénibilité n'est pas reconnue pour les enseignants qui vont dans les quartiers les plus difficiles ! », déplore le ministre, lors d'une audition à l'Assemblée nationale sur le projet de la loi de finances pour 2014. Il précisera en janvier 2014 les orientations pour réformer l'éducation prioritaire et promet de donner les moyens pour assurer « la pérennité » des équipes éducatives dans les établissements…
Le SNCL-FAEN approuve cette démarche et continue de demander également une décharge systématique pour les professeurs exerçant sur plusieurs établissements, ainsi qu’un plafonnement des effectifs classe à 20 élèves en zone d’éducation prioritaire.