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Le dégel du point d'indice, c'est voté !

Le dégel du point d'indice, c'est voté ! - SNCL

Le Décret n° 2022-994 du 7 juillet 2022 portant majoration de la rémunération des personnels civils et militaires de l'Etat, des personnels des collectivités territoriales et des établissements publics d'hospitalisation a officialisé le dégel du point d'indice annoncé par le gouvernement.

 

Celui-ci s'applique à compter du 1er juillet 2022, et confirme une hausse de 3,5%

 

Les agents devront probablement attendre un mois ou deux avant d'en obtenir le bénéfice de manière rétroactive. 

 

Lien vers le texte officiel : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046026212

De l'évaluation et des notes

De l'évaluation et des notes - SNCL

Depuis quelques mois, il est devenu monnaie courante d’avoir à évaluer a posteriori sa visite chez le concessionnaire auto, son entretien téléphonique avec son assureur ou son banquier, la qualité du prospectus publicitaire pour des meubles, la propreté des toilettes sur l’autoroute, etc. En apparence, cela part d’une bonne intention : améliorer le service ou en maintenir le bon niveau. Et l’utilisateur ou client joue le jeu, convaincu que tout le monde y gagne. Mais qu’on ne s’y trompe pas : cela fait partie de l’apanage néo-libéral pour maintenir sous pression ceux que la novlangue appelle désormais les « collaborateurs ».

La preuve, ce ne sont même plus les ressources humaines qui sont à la manœuvre, ces évaluations étant l’outil des cabinets de conseil – philanthropes désintéressés bien connus jusqu’au plus haut sommet de l’Etat – appelés au chevet des entreprises et désormais des administrations en quête de résultats.

La réforme du lycée à la sauce Blanquer – et peut-être prochainement celle des collèges annoncée avant les présidentielles – épouse elle aussi la pensée néolibérale.

La prise en compte du contrôle continu dans l’évaluation du baccalauréat constitue dès lors le cœur du système scolaire du fait que les notes, de façon tout à fait inédite, sont devenues la seule et unique préoccupation des élèves et par conséquent de leurs parents et de leurs professeurs – on pourrait même ajouter les chefs d’établissement – tous soumis à une pression et une concurrence continue, au même titre que les fameux « collaborateurs ».

Les collègues n’ont plus le temps d’enseigner, ni les élèves d’apprendre, qu’il faut déjà les évaluer, avec le danger de passer le plus clair du temps à préparer des exercices de type bac, au détriment de toute activité ou pratique qui susciterait l’intérêt des élèves et plus globalement d’un apprentissage qui ferait sens. Bref, au mépris de tout ce qui fait le sel de notre métier d’enseignant et de la pédagogie. Ce n’est pas pour rien que cette nouvelle méthode d’évaluation du bac s’accompagne d’une charte rédigée localement, censée encadrer tout ce petit monde qui pourrait avoir l’idée de ne pas se soumettre pleinement, par esprit de rébellion ou tout simplement par bon sens pratique voire manque de conviction, de temps ou d’énergie.

Parcoursup est le point d’orgue de cette machine à classer – et à casser – de la 1ère à la terminale. A travers cela, les établissements et enseignants également se trouvent classés… et cassés. Et comment ne pas y voir le spectre inquiétant d’une augmentation des salaires au mérite en fonction des résultats et des orientations obtenues par les uns et les autres ?

Vademecum sur la note, notamment pour amender les chartes et règlements intérieurs non réglementaires. Ou comment faire respecter nos droits, notre liberté pédagogique et notre profession.

Pour commencer, seul le règlement intérieur et le B.O. sont contraignants pour les collègues et élèves ; c’est pourquoi les modifications de règlement intérieur sont mises au vote au conseil d’administration. Quant à la charte d’évaluation, établie par les équipes disciplinaires puis supervisée et compilée par le conseil pédagogique, elle doit se conformer au règlement intérieur. On peut en déduire qu’elle n’a aucune valeur juridique.

Concernant la note, et notamment la fameuse note de zéro, on peut affirmer que par principe le « zéro de conduite » est totalement proscrit : pour faire simple, on ne peut pas mettre 0/20 à un élève à cause de son comportement. Cela ne signifie en rien qu’il est impossible de mettre un zéro à un élève comme le laissent entendre certaines directions ou vies scolaires.

Vous trouverez ci-dessous un extrait de règlement intérieur amendé en CA par les représentants des enseignants :

  • En cas d’absence à l’évaluation, il n'est pas possible d’attribuer la note 0 (zéro) : cela constituerait une sanction qui n'est pas prévue réglementairement. Une proposition d’épreuve de remplacement est fortement souhaitable de la part de l’enseignant, et ne peut être refusée par l’élève, auquel cas il s’exposerait à se voir attribuer réglementairement la note 0 (zéro).
  • En cas de tricherie, plagiat avérés, copie blanche ou devoir non rendu (devoirs sur table DS et devoirs dits « maison » DM), l’élève peut s’exposer aux punitions et sanctions prévues par le règlement intérieur ; il s’expose par conséquent à se voir attribuer réglementairement la note 0 (zéro).
  • En cas de comportement inadapté ou perturbateur, l’élève peut s’exposer aux punitions et sanctions prévues par le règlement intérieur ; il n'est pas possible en revanche d’attribuer la note 0 (zéro). Cela constituerait une sanction qui n'est pas prévue réglementairement.

Concours PE : session 2022

Concours PE : session 2022 - SNCL

Le nombre total de postes offerts aux concours de recrutement de professeurs des écoles au titre de la session 2022 est fixé à 9 888 postes répartis ainsi :

concours externe : 8 323 postes,

concours externe spécial (langues régionales) : 183 postes,

troisième concours : 930 postes,

second concours interne : 424 postes,

second concours interne spécial : 28 postes.

Le SNCL constate que ce chiffre est en baisse (10190 postes à la cession 2021) alors que le dédoublement des classes en Rep+ et l’augmentation des décharges de direction de certaines écoles demandaient au contraire plus de moyens.

Pour le SNCL, l’amélioration des conditions de travail dans les zones prioritaires et celles de certains directeurs ne doit pas se faire au détriment des autres collègues qui voient leurs effectifs par classe augmenter et leurs conditions de travail régresser.  

Rentrée 2022 : retour des mathématiques dans le tronc commun en lycées ?

Rentrée 2022 : retour des mathématiques dans le tronc commun en lycées ? - SNCL

Le ministère propose de réintroduire, dès la rentrée 2022, 1h30 à 2h de mathématiques supplémentaires dans le tronc commun en 1re, uniquement pour les élèves qui ne choisiront pas l’enseignement de spécialité mathématiques. Ces heures seront intégrées dans un nouvel enseignement scientifique de durée augmentée…

Cette décision fait suite aux inquiétudes exprimées au cours des derniers mois au sujet de la formation mathématique et scientifique des lycéens. En effet, il n’est pas possible de conserver en classe de terminale les 3 spécialités choisies en classe de première ! Donc choix cornélien pour les élèves qui se destinent à des études supérieures scientifiques…

Malheureusement les mesures annoncées ne permettront pas de résoudre les problèmes sévères engendrés par la structure actuelle du cycle terminal du lycée général.

Baccalauréat 2021 : le Grand oral est-il menacé ?

Baccalauréat 2021 : le Grand oral est-il menacé ? - SNCL

L’annulation du Grand oral n’est pas (encore ?) à l’ordre du jour.

En revanche, le MEN étudie la possibilité d’abaisser à 5 % - au lieu de 10 % actuellement - le coefficient de l’épreuve pour la session 2021 du baccalauréat. Selon nos informations, c’est une hypothèse parmi d’autres à l’étude au MEN. Cela a été évoqué fin mars, lors d’une réunion au ministère pour réfléchir aux aménagements pédagogiques pour la fin d’année.

Un comité de suivi de la réforme du lycée, le 11 mai, doit évoquer le Grand oral, prévu du 21 juin au 2 juillet. Le 12 avril dernier, Jean-Michel Blanquer a toutefois affirmé que l’épreuve serait maintenue sous réserve des conditions sanitaires.