Le documentaire « Briser le silence des amphis » (à retrouver ici) projeté dans plusieurs dizaines d’universités expose de manière très directe et sans filtre les difficultés auxquelles les femmes étudiantes et enseignantes sont confrontées.
Nous pourrions évoquer l’incrédulité de collègues qui ne veulent pas même envisager que le directeur de composante ou le directeur de recherche se soit comporté de manière insupportable ou inacceptable.
De jeunes et brillantes collègues qui, parce qu’elles ont dénoncé le chantage ou l’agression se voient contraintes à rabaisser leur ambition et sombrent souvent dans une dépression intolérable ou changent de métier.
Des carrières sont ainsi brisées, l’accès aux plus hauts postes est barré parce l’impétrante a révélé les faits. Le féminisme a encore de beaux jours devant lui. Des maîtresses de conférences et des étudiantes se sont pourtant rassemblées pour dénoncer et alerter sur ces agissements qui ont pour point commun l’abaissement de la femme.
Nous voyons dans ce reportage le poids de l’omerta et de la hiérarchie qui empêche toute amélioration de la situation. Du moins avant le film.
Nous souhaitons, en tant que syndicat progressiste, que de tels agissements soient à l’avenir dénoncés ou réglés avec l’aide d’un syndicat comme le nôtre.
Le SNCL se tient aux côtés de ces enseignantes ou chercheuses, victimes de harcèlements ou violences sexuelles ou morales. Les temps et les mœurs doivent changer. Le SNCLSup’ y veillera.