La douleur et le choc que chacun de nous ressent face à cela laisse à peine imaginer le déchirement que doivent ressentir ce soir les collègues de ce professeur, ses élèves.
Le SNCL exprime son soutien à sa famille et à ses proches.
Même si l'enquête débute, le contexte semble assez limpide : le meurtre est motivé par le fanatisme. Les médias se perdront probablement très vite dans des débats sans fin sur la question sécuritaire ou l'extrémisme islamiste.
Nous, au SNCL, parce que nous le dénonçons depuis bien trop longtemps, nous savons aussi que ce crime commis par un jeune de 18 ans prend racine sur un autre plan : c'est l'échec de la Nation à faire prévaloir son idéal et ses valeurs républicaines dans l'esprit de sa jeunesse qui est ici en cause.
Cet échec pèse en grande partie sur l'école républicaine. Ainsi, à nos yeux, ceux qui année après année, plan d'austérité après plan d'austérité, démantèlement statutaire après démantèlement statutaire ont mis à genoux notre école, portent ce soir une part de responsabilité indéniable.
Ce meurtre illustre l'extrême fragilité des enseignants face à leur mission désormais impossible, abandonnés par leur hiérarchie, privés d'autorité et d'aura, désavoués, méprisés, et qui ne peuvent même plus exercer leur métier dans certains secteurs sans risquer qu'on les assassine.
A la demande du SAGES et du SNCL, chacun affilié à la FAEN, le Conseil Constitutionnel a, le 15 octobre 2020, retoqué le principe de discrimination syndicale inscrit dans la loi de Transformation de la Fonction Publique du 6 Août 2019, et qui ne permettait plus aux agents d'être accompagnés par le syndicat de leur choix lors de leur procédure de rupture conventionnelle.
C'est une première victoire sur cette loi qui fait régresser les droits des Fonctionnaires.
Un communiqué de presse vient d'être publié et est accessible en pièce jointe.
L'organisation des Périodes de Formation en Milieu Professionnel (PFMP) de la voie pro ont été revues par le ministère au prétexte de la crise sanitaire et économique. Or, cela se met en place au mépris des textes réglementaires.
Le SNCL s'est associé à ce communiqué que vous pouvez lire ci-après.
Le service statistique de l’éducation nationale, indique que plus d’un élève sur deux de CM2 n’a pas les compétences nécessaires pour aborder l’entrée au collège.
Les écoliers et les collégiens sont de plus en plus mauvais en mathématiques. C’est ce qu’indique les résultats du cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon (l’évaluation Cèdre ), portant sur les performances en mathématiques des élèves en CM2 et en 3e.