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NOS DOSSIERS

DEGRADATION DE L'IMAGE DES ENSEIGNANTS

DEGRADATION DE L'IMAGE DES ENSEIGNANTS - SNCL

La question de la dégradation de l’image des enseignants est plus que jamais légitime, mais très souvent traitée de façon partielle. Le SNCL-FAEN rétablit ici quelques faits pour dégager ses revendications en la matière…

LA BAISSE DE NOS REMUNERATIONS

LA BAISSE DE NOS REMUNERATIONS - SNCL

Parce que c'est à l'ignorance qu'il faut faire la guerre, et non à nos salaires, le SNCL FAEN s'engage pour notre pouvoir d'achat...

La liberté d'enseigner

La liberté d'enseigner - SNCL

La liberté pédagogique est souvent invoquée pour les enseignants, sans qu'on mesure toujours les raisons profondes de son importance. Le SNCL-FAEN fait le point et s'engage pour la défendre...

La Santé au travail dans l'Education Nationale

La Santé au travail dans l'Education Nationale - SNCL

Parce que notre santé est plus importante que leurs budgets, le SNCL FAEN s'engage et défend la santé des personnels de l'Education nationale...

FORMATION DES ENSEIGNANTS

Le ministre justifie la réforme des ESPE par la volonté d’élargir le vivier de recrutement des enseignants et d’aider des jeunes issus de milieux défavorisés à faire des études. Il indique vouloir se rapprocher de ce qu’étaient les IPES mais oublie d’indiquer que ces élèves-professeurs là n’étaient payés que pour étudier. Les nouveaux élèves –professeurs seront rémunérés 700€ par mois et ce salaire sera cumulable avec une bourse. Ils dispenseront des cours.

Le changement de nom des ESPE en Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPE) n’est pas neutre non plus. Leurs directeurs seront désormais nommés par le gouvernement et non plus élus comme actuellement. Les ESPE sont aujourd’hui une composante des universités. En devenant des instituts nationaux on irait vers un pilotage plus centralisé. Cela ressemble fort à une volonté ministérielle de reprendre la main sur la formation.

Le long développement consacré dans la loi à l’attractivité du métier et à la pré-professionnalisation prévoit notamment que les étudiants de L2 pourront se voir confier, outre les périodes d’observation, des « co-interventions ponctuelles sur des séquences pédagogiques » notamment en cas d’absence de professeurs. Ils pourront aussi participer au dispositif «devoirs faits».

Remplacement d’enseignants pour un sous-salaire: ce n’est pas exactement ce qui était attendu en termes d’amélioration de l’attractivité du métier ! La baisse d’attractivité tient d’abord à une crise d’efficacité du système éducatif comme le montrent les enquêtes internationales. Il faut aussi y rajouter le ralentissement de la croissance économique bloquant l’ascenseur social, et la montée du chômage de masse atténuant le rôle du diplôme.

Certes, les causes sont aussi internes à l’institution. Mais avant tout parce que le modèle du métier tel qu’il a été défini en 1950 est aujourd’hui remis en question. La casse des statuts, de la liberté pédagogique, la volonté de contrôler le travail des enseignants quand il ne s’agit pas de leur imposer méthodes et manuels, la tentation de transformer les chefs d’établissement en organisateurs du travail des enseignants, celle d’individualiser les salaires et les tâches ont provoqué en quelques années une mutation du métier sans précédent qui a largement de quoi dégoûter les éventuels candidats.